Cet amendement tend à préciser que les « emplois verts » font bien partie des secteurs d'activité visés en priorité par les emplois d'avenir. Contrairement à nos collègues de l'opposition, nous voulons, quant à nous, renforcer la notion de secteur d'avenir.
De nombreux économistes et plusieurs études de l'ADEME ont montré que les « emplois verts » représentaient un gisement important d'emplois nouveaux ainsi qu'un élément essentiel de la réussite de la transition écologique. Dans des domaines aussi variés que la conversion à l'agriculture biologique, la lutte contre la précarité énergétique, les énergies renouvelables, les matériaux écologiques, la promotion des modes de transport, la protection de la biodiversité ou l'éducation à l'environnement, nous avons besoin de développer des métiers nouveaux et d'assurer une formation à ces métiers en devenir.
Pour les jeunes eux-mêmes, il s'agit de les orienter vers les métiers de demain, dans des secteurs plus porteurs en termes de recrutement durable, dans tous les sens du terme. Il s'agit également de les mobiliser en leur confiant des tâches qui ont du sens et qui sont valorisantes pour eux.
En un mot, l'économie verte fait partie des secteurs d'avenir. Il faut donc que les emplois d'avenir s'orientent aussi vers ce secteur-là. C'est pourquoi nous proposons d'ajouter, à l'alinéa 6, les mots : « ou environnementale », après le mot : « sociale ».