Je suis prêt à céder mon temps de parole au président Schwartzenberg s'il souhaite s'exprimer…
Revenons sur la question budgétaire pratique, voire administrative. Monsieur le ministre, vous avez évoqué le budget européen et donné des chiffres macroéconomiques, très globaux, relatifs aux fonds structurels. Mais quelle va être la déclinaison de ces fonds dans les années à venir ? Sur les territoires, nous avons besoin d'un mode d'emploi, afin que les communes, les départements et les régions puissent mettre en oeuvre des projets. Nous savons que d'ici à la fin de l'année 2013, nous devrons consommer les fonds européens de la période 2007-2013 ; par contre, à partir de 2014, le flou règne.
Cette question est au coeur de nos débats, puisque nous tenons là un moyen de rendre l'Europe concrète pour nos concitoyens. C'est à travers ces projets, ces infrastructures et ces dossiers économiques que l'Union européenne peut devenir un peu plus tangible et apporter la démonstration qu'elle est capable de protéger nos concitoyens dans une période de crise qui les frappe très durement, qu'il s'agisse du chômage ou de la baisse du pouvoir d'achat.