Y a-t-il, oui ou non, une priorité ? Monsieur le ministre, vous avez dit que tous les jeunes de France étaient éligibles. Comme Mme le Calennec l'a expliqué tout à l'heure, il reviendra aux conseillers, sur le terrain, de leur dire s'ils pourront bénéficier du dispositif.
Savez-vous, monsieur le ministre, ce qui se passe depuis le 7 juillet dans la région Centre – que vous connaissez bien ? Désormais, les personnes éligibles au contrat d'accès à l'emploi doivent justifier, non plus d'une année, mais de deux années de chômage. C'est un cas d'inégalité territoriale : pourquoi, en d'autres endroits, le critère d'une année demeure ?
Je ne voudrais pas qu'il y ait deux poids, deux mesures. Je reconnais volontiers que le nombre des emplois d'avenir est insuffisant. Il ne vous a pas échappé que le groupe UDI n'a déposé aucun amendement de suppression de l'article. Nous ne sommes pas dans une opposition bête et stérile mais dans une opposition constructive, d'acteurs de terrain. Nous voulons faire en sorte que cela marche.
Comme l'a bien dit Mme Le Callennec, il existe d'autres dispositifs concurrents, établis par les régions, comme les CAE. Il me semble important de bien organiser l'articulation.
J'ai la chance d'avoir dans ma circonscription un bassin d'emploi où il n'y a que 10 % de chômage. Pour autant, des jeunes s'y trouvent en immense difficulté. Je veux qu'on leur apporte des réponses.