Cet amendement fait écho à toutes les contradictions que nous avons relevées depuis le début de nos débats entre la priorité donnée aux zones urbaines sensibles et la prise en compte des zones d'emploi dans lesquelles le taux de chômage des jeunes de seize à vingt-cinq ans est supérieur à la moyenne nationale.
J'avais déposé un premier amendement qui a en partie été pris en compte par la commission des affaires sociales puisqu'elle est revenue à l'alinéa 7 sur cette notion de zones d'emploi définies par le taux de chômage.
Cependant, je partage l'avis de M. Arnaud Richard : nous rencontrerons certainement quelques difficultés, comme l'expérience d'autres contrats l'a montré, à mobiliser dans les zones urbaines sensibles un nombre de jeunes suffisant. Cela me paraît être, monsieur le ministre, une raison supplémentaire pour supprimer cette priorité aux zones urbaines sensibles et faire confiance aux acteurs de terrain qui auront à procéder au recrutement des bénéficiaires de ces contrats.