Monsieur le ministre, je viens d'une circonscription où l'on trouve des zones sensibles, urbaines et rurales, et où le revenu moyen, particulièrement bas dans la vallée de l'Ondaine, est de 880 euros par habitant.
Pour ces raisons, la limitation à vingt-cinq ans de l'éligibilité aux emplois d'avenir créerait quelques difficultés. De même, ces contrats de trois ans me paraissent un peu courts. Enfin, ils posent le problème de ce que deviendront ces jeunes à l'issue de leurs trois années d'emploi d'avenir.
Mon prédécesseur avait, entre 1998 et 2003, employé 50 jeunes. Mais, lorsque je suis arrivé aux affaires en 2001, nous nous sommes trouvés dans l'impossibilité de reconduire ces emplois, non seulement parce que ces jeunes n'avaient reçu aucune formation, mais aussi parce que notre collectivité n'en avait pas les moyens.