Intervention de Jacques Myard

Réunion du 26 mars 2013 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Je veux rappeler que l'amélioration enregistrée sur les chiffres de notre commerce extérieur est due aussi à la baisse d'activité en France avec une baisse consécutive des importations. Nous faisions 5,6 % des exportations mondiales en 2001-2002 et nous ne sommes plus qu'à 3,1 % aujourd'hui. Il y a donc un problème et, de mon point de vue, il est monétaire.

Concernant les Etats-Unis, il faut effectivement tirer les leçons des négociations antérieures et donner un mandat précis à la Commission européenne, mais il faut aussi piloter la Commission, car on a pu constater par le passé qu'elle prenait certaines libertés – je me souviens de la passe d'armes entre Alain Juppé et le ministre britannique. Avec les Etats-Unis, il y a un sujet quantitatif mais aussi qualitatif, avec par exemple des réglementations très fortes dans certains secteurs où les Européens ne mettront pas les pieds. Il faut savoir que le directeur américain d'EADS doit remplir des formulaires comme un étranger pour aller dans certains bureaux.

Vous avez cité l'exception culturelle et vous avez eu raison mais le sujet ne date pas d'hier, il remonte aux accords Blum-Byrnes. Le problème ce sont les « cervelles lavées » qui distillent sur nos chaînes chansons et culture anglo-saxonnes. Croyez-vous que les chaînes britanniques diffusent la culture française ?

Je ne suis pas d'accord avec Michel Destot concernant les services, car ceux-ci n'ont quasiment aucun impact en matière d'emploi. Un directeur et deux techniciens suffisent pour mettre en oeuvre un grand contrat de services.

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