Intervention de Jean-Paul Bacquet

Réunion du 26 mars 2013 à 16h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Bacquet :

Je voudrais surtout revenir sur certaines observations qui ont été faites. Tout d'abord, l'amélioration du solde commercial en 2012 est due à une augmentation de plus de 3 % de nos exportations. C'est un point positif qu'il faut relever.

S'agissant de l'euro, il est clair qu'il est surévalué. Nous savons bien que si l'euro et l'énergie étaient moins chers, nous aurions un excédent commercial. D'ailleurs, l'objectif de rétablissement du commerce extérieur porte sur le seul solde hors énergie, c'est-à-dire 25 milliards d'euros. Pour autant, le niveau de l'euro et le coût de l'énergie n'empêchent pas l'Allemagne de développer ses exportations.

J'étais récemment au Brésil avec Michel Destot. Une chose m'a frappé : nous ne prenons pas assez en compte le caractère global des marchés que nous recherchons. Par exemple, nous essayons de vendre des TGV sans prendre en compte et valoriser suffisamment tout ce qui va avec : la gestion, la maintenance, etc. De la même manière, nous ne recourons pas assez aux diasporas françaises ; 25 millions de Brésiliens sont d'origine italienne et les entreprises de ce pays savent les mobiliser.

Les aides déliées constituent un autre problème : le maire de Sao Paulo a obtenu 365 millions d'euros d'aides de l'Agence française de développement (AFD) pour son métro et il a choisi une entreprise coréenne !

Différentes structures, notamment Ubifrance et les chambres de commerce internationales, interviennent pour aider nos entreprises. Il est clair qu'elles doivent agir en complémentarité.

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