Je vois M. le ministre opiner du chef à l'évocation d'une telle circulaire, mais je reste perplexe. En effet, d'un côté le rapporteur me dit que je serai satisfait plus tard, avec le texte sur les contrats de génération, et d'un autre côté, M. le ministre me dit que le présent texte devrait déjà me donner satisfaction. Ce qui me satisferait vraiment, c'est que vous adoptiez mon amendement. (Sourires) Cela vous épargnerait du reste la rédaction d'une circulaire.
Monsieur le ministre, comment pouvons-nous travailler ensemble, si vous passez votre temps à fermer toutes les portes, même les plus symboliques, et si vous refusez toujours de nous donner satisfaction ? J'ai siégé sur votre banc, et je sais qu'il est tentant, lorsqu'on défend un texte, de répondre à un député : « Vous êtes déjà satisfait ! » Ce qui satisfait un député, c'est de voir ses propositions retenues. Je vous disais hier que ce projet me convainquait, sans pour autant m'enthousiasmer. Ce soir, je suis encore moins enthousiaste, car je considère que vous voulez rester dans la vieille logique qui veut que la majorité décide de tout (« Oh » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) et que toutes les propositions de l'opposition soient systématiquement rejetées.