Ou alors cela voudrait dire qu'une loi n'est bonne que si elle est votée à l'unanimité.
Un accord se juge sur le fond, mais il est légitime dès lors qu'il est majoritaire, et c'est le cas aujourd'hui.
Madame Fraysse, nous étions, vous et moi, dans cet hémicycle lors du débat sur les lois Auroux. Je me souviens de la violence des réactions du côté droit de l'hémicycle. J'aurai le plaisir de vous envoyer, avec notre double signature, la tribune que Jean Auroux et moi-même avons écrite dans Le Monde quelques jours après la signature de l'accord du 11 janvier. Vous saurez tout, vous comprendrez tout de la filiation directe qui existe entre les lois Auroux et l'accord qu'il vous est proposé aujourd'hui de transcrire dans la loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)