Quant au respect des parlementaires, j'aimerais dire à mon excellent collègue du groupe UDI que ce n'est pas la première fois qu'un accord national interprofessionnel est transcrit dans une loi. Ce fut le cas en 2005, quand Jean-Louis Borloo était ministre du travail et qu'il avait lui-même vanté les mérites de l'accord national interprofessionnel. Cela vaut mieux que ce qui s'est passé en 2009, lorsque deux accords nationaux interprofessionnels n'ont pas été discutés au Parlement, mais simplement étendus par une publication au Journal officiel.
Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe RRDP ne votera pas cette motion de rejet préalable.