Les drones Harfang, qui sont des drones d'observation, sont basés à Niamey. Il s'agit d'un outil parfaitement adapté aux opérations que nous menons. Il est certain que s'il y en avait plus, et avec une meilleure qualité d'image, ce serait mieux ! Nous bénéficions cependant de notre collaboration efficace avec les Américains, eux aussi basés à Niamey. Je me rendrai d'ailleurs prochainement à Niamey – j'ai également fait une brève escale à Ouagadougou afin de rencontrer nos forces et le président Compaoré.
Les autorités algériennes appliquent très correctement leurs décisions. Notre coopération est bonne. Le pays venant de vivre une période particulièrement douloureuse, leur intérêt est d'écarter tout nouveau risque terroriste. La frontière est fermée – ce qui peut provoquer des inconvénients, notamment humanitaires – mais, vu le relief, il est difficile de la rendre hermétique. D'autre part, l'Algérie nous livre du carburant. Cela étant, je rappelle que la Constitution de ce pays n'autorise pas son armée à intervenir à l'extérieur de ses frontières.