Comme je l'ai dit, nous avons mis la main sur plusieurs tonnes d'armes. Toutes ne sont pas directement identifiables mais nous allons les faire expertiser ; elles proviennent soit de Libye, soit du Mali, soit du marché noir – on se trouve sur une véritable « autoroute » du trafic d'armes, de drogue et d'otages.
S'agissant des exactions, nous avons demandé des observateurs à l'ONU. Plusieurs sont arrivés, mais ils n'ont pas encore été déployés. Nous sommes intervenus avec force auprès des autorités maliennes pour qu'elles garantissent le respect du droit international et l'absence de représailles. Le message semble avoir été bien reçu, car c'est très important pour l'image du Mali ; certaines exactions ont d'ailleurs été punies par les autorités militaires. Quant au programme de formation du général Lecointre, il prévoit des cours sur le respect du droit.