Mon amendement concerne le même sujet : le secteur de l'aide à la personne est porteur de centaines de milliers d'emplois et il connaît un développement considérable. Les jeunes sans qualification peuvent accéder assez facilement aux emplois qu'il offre, car les formations qui y conduisent ne sont pas des montagnes infranchissables. Certes, il convient de se former, mais beaucoup de choses, le sens de la psychologie en particulier, s'acquièrent par la pratique, au contact des professionnels.
Il me semble que ce secteur devrait être mentionné de manière spécifique : vous me répondrez sans doute qu'il entre dans l'article sur les exceptions. Il serait bon, néanmoins que la chose soit précisée, car il s'agit d'un secteur qui offre de très nombreux emplois, et où les jeunes dont nous voulons assurer l'avenir peuvent trouver de réels débouchés.
Il ne faudrait pas que le secteur associatif qui gère les aides à la personne ait accès à ce dispositif, tandis que les autres acteurs n'en bénéficieraient pas. C'est une question d'égalité, il existe des situations de concurrence sur le terrain qui pourraient être résolues en assurant l'unicité d'accès à ces dispositifs.