Cet amendement va permettre de donner la parole à M. Repentin. (Rires.)
Jusqu'à présent, comme l'a très bien dit M. le ministre du travail, la formation figure dans la convention. Nous avons bien vu le résultat.
Désormais, sur tous les bancs de cette assemblée, nous avons souhaité inscrire l'obligation de formation dans la loi, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Je suis heureux que vous ayez aidé à mettre cela en oeuvre.
À ce jour, quand des actions de formation sont mises en place pour un contrat aidé, elles consistent dans 70 % à 80 % des cas en des adaptations au poste de travail, souvent en interne. Pour quelques cas, il s'agit de remises à niveau, 2 % ou 3 %. Et dans 9 % à 10 % des cas, il s'agit d'acquisitions de nouvelles connaissances, très souvent en interne, et pratiquement jamais en externe, sauf dans quelques départements. Ce sont donc souvent des formations de courte durée, non diplômantes, et difficilement valorisables sur le marché de l'emploi.
L'enjeu est donc d'aller le plus loin possible dans la mise en oeuvre de formations qualifiantes, et je serais heureux que le ministre délégué chargé de la formation professionnelle et de l'apprentissage nous explique comment il compte passer du système tel qu'il existe, et dont nous ne pouvons pas nous féliciter, à une mise en oeuvre la plus importante possible de formations qualifiantes pour ces jeunes.