Madame la présidente, monsieur le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, madame la présidente de la commission des affaires sociales, nous débattons d'un texte portant sur la sécurisation de l'emploi. Le paradoxe est que la hausse du coût du travail pour les toutes petites entreprises pourrait les fragiliser, et donc précariser l'emploi de leurs salariés.
Le ministre a déclaré hier qu'un salarié seul dans une entreprise, sans syndicat, se trouve en situation de faiblesse. Mais une toute petite entreprise, seule, peut aussi se trouver en situation de faiblesse face à la complexité de nos textes et au manque de liberté dans ses choix, qui l'étouffent.
Il serait donc important que nous laissions les entreprises financer les complémentaires en fonction de leurs moyens financiers, en accord avec les représentants syndicaux, pour ne pas mettre en péril les emplois dans les petites entreprises.