Même avis que la commission. Nous comprenons bien la préoccupation des auteurs de l'amendement, mais la ministre des affaires sociales, qui connaît mieux ce sujet que moi, disait hier que la CMU complémentaire – et c'est parfois critiqué sur certains bancs – offre un très haut niveau de protection.
Je comprends que vous vouliez vous aligner sur le plus haut niveau possible, mais il faut comprendre que le contexte est différent : il ne s'agit pas des plus faibles ou des plus atteints dans leur dignité, mais de l'ensemble des salariés. Laissons la possibilité aux partenaires sociaux de négocier, à partir d'un socle minimum, les conditions dans lesquelles ils pourront être protégés.