Votre deuxième question est très judicieuse, et c'est pour y répondre très précisément que la ministre des affaires sociales tenait à être présente hier.
Cette mesure est une première étape qui permet de couvrir les salariés de ce pays – ce qui n'est pas rien ! –, mais elle n'est en rien un obstacle à l'extension et l'universalité. Il convient bien entendu d'aller plus loin, et beaucoup de préoccupations ont été exprimées sur tous les bancs à ce sujet. Elle doit permettre de tenir l'autre trajectoire, celle de la solidarité, qui permettra que ceux qui n'ont pas ou plus de travail, ou qui sont à la retraite, puissent eux aussi bénéficier d'un dispositif complémentaire de qualité d'ici à 2017, comme l'a déclaré le Président de la République.
Voilà les deux réponses que je tenais à vous donner, je ne veux pas les répéter plus encore, mais elles méritaient d'être dites à nouveau ce matin.