Si, d'une manière générale, nous pouvons nous satisfaire de la généralisation de la complémentaire santé à 414 000 salariés, nous avons des regrets sur plusieurs points.
D'abord, si nous réglons la situation de certains salariés, un grand nombre de personnes n'ont toujours pas de complémentaire santé. Nous avons bien compris qu'y remédier était un souhait du Président de la République, dont il a fait part en octobre dernier, mais il aurait peut-être fallu une loi plus générale pour répondre à l'ensemble des situations.
Notre vote sera fonction de trois éléments.
Le premier, c'est la clause. Vous avez abandonné la clause de recommandation, vous avez abandonné cette idée de liberté de choix de l'organisme retenue par les signataires de l'accord.