Votre explication, monsieur le ministre, était quelque peu en contradiction avec vos propos habituels. Depuis le début des débats, vous défendez la thèse que l'accord national interprofessionnel est un bloc qu'il faut prendre dans sa totalité, qu'il n'est pas question de le saucissonner. Or ici, dans votre justification, vous faites valoir que la complémentaire santé par elle-même est une avancée sociale extraordinaire. C'est du saucissonnage ! En fait, vous vous vantez que votre petit morceau de chocolat est très bon, mais vous oubliez qu'après l'avoir croqué, il faudra manger le pain noir.
Suivre votre argumentation sur la complémentaire santé, c'est oublier tous les abandons qui sont faits à côté : abandons concernant la mobilité,…