L'épidémie du sida a entraîné l'adoption de critères excluant certains donneurs, notamment les personnes ayant séjourné dans la Caraïbe – on a refusé le don que je voulais faire pour cette raison. Pour les personnes concernées, le traumatisme est d'autant plus fort qu'elles ont l'impression d'être victimes de critères à connotation raciste. Un travail est-il actuellement mené pour concilier les deux exigences de non-discrimination et de sécurité sanitaire ?
D'autre part, alors que la Martinique est située en zone de sismicité élevée et peut donc avoir à satisfaire de manière immédiate des besoins très importants en sang, elle est déficitaire et donc dépendante. Que peut-on faire pour réduire cette dépendance des régions éloignées de la métropole ?