L'article 2 aborde un sujet important, celui de la formation tout au long de la vie. Comme l'ensemble du projet de loi, cet article s'inscrit dans le cadre d'un objectif affiché de sécurisation de l'emploi – alors qu'il était initialement question de compétitivité. En fait, on se rend compte que l'accord porte surtout sur la sécurisation du travail. Il résulte en effet de l'article 2 que le fait de bénéficier d'une formation continue tout au long de la vie va permettre d'exercer différents métiers.
Si cette intention est louable, son application recèle toutefois un paradoxe. Alors que certaines dispositions du projet visent à taxer plus fortement les CDD, l'article 2, lui, semble partir du principe que le CDI n'existe pas. Je rappelle que CDI signifie « contrat à durée indéterminée », et non « contrat à durée infinie » : une personne changeant deux ou trois fois de métier au cours de sa vie sera titulaire d'autant de CDI.
Au demeurant, je n'ai rien à dire de plus sur l'article 2,…