Intervention de Jean-Marc Germain

Séance en hémicycle du 4 avril 2013 à 15h00
Sécurisation de l'emploi — Article 2, amendements 4392 5444

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il s'agit d'un amendement important. La formation professionnelle tout au long de la vie, qui consiste en une obligation de dépenser pour la formation et à laquelle nous voulons donner une réalité, a conduit à des progrès considérables dans notre pays. Elle a toutefois rencontré un écueil : la formation ne s'adresse pas suffisamment aux moins formés, que ce soit à travers les plans de formation ou au moyen des autres outils de la formation professionnelle. L'idée de créer un compte personnel de formation consiste à transformer un droit collectif en un droit individuel. Nous aurons d'ailleurs une autre discussion lors de l'examen de l'article 9, afin que les plans de formation soient également davantage dirigés vers les moins formés ; il s'agit d'un élément très important, sur lequel M. Chassaigne a insisté.

La commission a émis un avis très favorable à ces deux amendements.

Monsieur Chassaigne, quelle que soit la situation politique que vous avez évoquée, nous discutons d'un texte important – je n'ai jamais employé le mot « historique », car c'est l'histoire qui dira si ce moment est historique ou non. En revanche, le Président de la République a défini une stratégie de redressement du pays qui comprend trois axes. Le premier axe a consisté à réorienter la croissance européenne. Il y a eu un changement de doctrine et un renoncement aux politiques d'austérité : c'est l'essentiel, même si beaucoup de combats restent à mener. Le deuxième axe a été le pacte de compétitivité, adopté à l'automne. Voici maintenant l'acte III de cette stratégie, qui concerne la réforme du marché du travail et notre capacité à inverser la courbe du chômage.

Nous remplissons fondamentalement notre devoir de parlementaires, que nous a confié le peuple : défendre l'intérêt général et nos convictions, redresser ce pays et lui donner toutes ses chances dans la mondialisation. Il est absolument essentiel de poursuivre nos débats : c'est la meilleure manière de répondre à la situation que vous avez évoquée, et qui nous concerne tous.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion