Tout d'abord, je me félicite que le principe de précaution soit unanimement reconnu.
L'utilisation d'OGM ne risque-t-elle pas de porter irrémédiablement atteinte à la biodiversité ?
Comme cela a été dit, il est important d'associer des spécialistes de sciences humaines – sociologues, économistes, philosophes – à la réflexion sur les OGM. Donnons un peu moins de place, ou plutôt juste leur place, leur place juste, aux sciences dures. Ne perdons jamais de vue la société future dans laquelle nous voulons vivre lorsque nous évaluons les risques des biotechnologies. Que signifierait une nature totalement contrôlée par l'homme ? Quelles conséquences pourraient en résulter ?
Comment prenez-vous en compte les messages des lanceurs d'alerte, personnalités engagées ou experts ? Comment ces messages sont-ils traités puis répercutés vers le grand public ? Il est difficile de toucher le citoyen lambda et d'être compris de lui sur ces sujets complexes où s'imbriquent aspects scientifiques et philosophiques voire théologiques. Qu'en pensez-vous ? Comment faire pour que demain tous puissent partager une vision de la société que nous voulons pour le futur ?