Vous avez fait allusion à l'interruption des recherches de l'INRA sur des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés à Colmar, en août 2010, suite à leur arrachage par des militants anti-OGM. Cette expérimentation était conduite afin d'induire une résistance des vignes à la maladie dite du court-noué : celle-ci touche environ deux tiers des vignobles français et entraîne un dépérissement progressif, particulièrement des cépages de pinot noir, ce qui a pour conséquence des pertes de récoltes, une baisse de la qualité des vins et un raccourcissement de la vie des vignes. Aucun traitement n'est disponible pour la combattre. Où en est donc ce programme de recherche ?