Qu'il me soit d'abord permis, monsieur le président, de souligner le caractère particulièrement agréable de cette soirée, alors que nous pourrions passer des heures ennuyeuses.
D'une part, nous avons la chance d'avoir un rapporteur qui donne des réponses très précises à nos amendements. Je note d'ailleurs que comme nous demandons des scrutins publics, il doit se déplacer pour voter : outre le fait que cela lui dégourdit les jambes, la forme ainsi acquise lui permettra de tenir les jours à venir ! (Sourires.)
D'autre part, je note que nos interventions permettent à M. Vidalies, dont je salue la présence, d'éprouver un plaisir à peine dissimulé à valoriser ses connaissances en droit du travail, même s'il est possible d'adresser quelques clins d'oeil à certaines interventions particulièrement énergiques qu'il faisait lorsqu'il était dans l'opposition, époque où son discours n'était sans doute pas tout à fait le même que celui qu'il peut tenir aujourd'hui !