J'indique quand même que, lors des consultations que nous avons faites, l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux – l'UNIOPSS – était même réticente à l'égard de l'obligation de formation. M. Balmary, en raison de son passé, ne peut pas être soupçonné d'être un adversaire de la formation, mais il disait que cela pouvait être un frein pour les jeunes et pour les associations.
Cette question a été tranchée, puisque nous avons posé une obligation. Pour autant, n'allons pas inventer un dispositif de formation : comme l'a dit le ministre – et je crois que c'est souhaitable – nous en sommes à l'ébauche d'un droit à la formation initiale différée pour les jeunes qui ont besoin d'une deuxième chance. Mais l'enjeu est bien d'initier un parcours de formation. Après, on devra régler une autre question, celle de savoir comment on garantit l'accès en formation qualifiante à la sortie.