Il est bien que nous nous retrouvions avec le groupe socialiste sur un tel amendement. Je crois d'ailleurs que le groupe UMP avait déposé un amendement identique signé par Mme Le Callennec.
Après avoir réussi à inscrire le principe de la formation dans la loi, ce qui est une bonne chose, le fait de retirer les mots « le cas échéant » – en apparence, ce n'est pas grand-chose – nous semble éminemment important.
Je vous rappelle que, pour un certain nombre de contrats aidés, et quelle que soit la bonne volonté des acteurs sur le terrain, la mise en place du tuteur, même si elle est encouragée, voire imposée dans les directives, n'est pas toujours effective. La raison en est que les responsables ne savent pas exactement comment procéder. Dans les établissements publics locaux d'enseignement, en particulier, les guides concernant la manière de mettre en oeuvre le tutorat ne sont pas totalement opérationnels.
Il nous semble que le tuteur est un élément fondamental de l'arrivée du jeune dans la structure. C'est donc une bonne chose de retirer le caractère éventuel de sa mise en place.