Je ne suis pas parisien, je suis un élu du monde rural ; je n'en trouve pas moins le rapport fort intéressant. Partant du postulat que c'est la justice entre les personnes qui sous-tend l'égalité des territoires, vous montrez que le caractère pluriel des inégalités territoriales oblige à les mesurer non seulement en fonction de la création de richesse, mais selon des indicateurs de santé, d'éducation, et eu égard à la transition sociale-écologique. Vous soulignez ensuite la dimension dynamique de ces inégalités, lesquelles obéissent à une logique temporelle qui suppose de compléter l'approche purement statique par un suivi régulier. Là encore, la mesure de notre richesse par le PIB mériterait d'être enrichie par d'autres indicateurs. Nous pourrions y travailler dans le cadre de notre travail parlementaire, au rythme de l'un de ses temps forts, et mesurer ainsi les conséquences de nos choix sur les inégalités. Cette approche vous paraîtrait-elle cohérente et réaliste ?