La commission a accepté cet amendement qui répond d'ailleurs à la préoccupation exprimée tout à l'heure par M. Vercamer en parlant d'amendement couperet à propos de la formation.
Il s'agit, à l'issue de l'emploi d'avenir, de permettre aux jeunes qui ne peuvent pas bénéficier directement d'un accès aux dispositifs de formation de droit commun – contrat d'apprentissage ou de professionnalisation notamment – d'être remis au travail, ce qui leur permettra d'être remotivés et de trouver leur voie, grâce aux volumes d'heures permis par ces contrats.
L'amendement répond ainsi au souci exprimé tant par Mme Fraysse, qui souhaitait, dans un amendement qui a été repoussé par notre assemblée, un volume de 400 heures de formation, que par vous-même, monsieur Vercamer, qui proposiez dix heures – vous n'avez donc plus d'angoisse à avoir sur ce point.
Le jeune commencera avec un emploi d'avenir qu'il pourra faire suivre par un contrat d'apprentissage, par exemple, c'est-à-dire un dispositif de qualification parfaitement encadré et connu de tous les acteurs de terrain. Bien évidemment, si un jeune a conclu un CDD de trois ans, par exemple, il peut tout à fait quitter l'emploi d'avenir au bout de seize mois pour se tourner vers un contrat d'apprentissage.