Je ne veux pas prolonger les débats puisque nous entendons terminer l'examen du texte cette nuit, mais je trouve la droite mal venue, après les cinq ans que nous venons de passer, de nous donner des leçons de parité ! Si Mme Zimmermann a pu faire passer des textes, c'est parce que nous l'avons soutenue chaque fois au sein de la Délégation aux droits des femmes.
Par ailleurs, si, avec Maud Olivier et les autres membres de notre groupe, nous avons déposé cet amendement, c'est que nous ne voulons pas que les emplois d'avenir soient trop rapidement sexués, c'est-à-dire que l'on propose aux filles les mêmes emplois de service non qualifiés : il faut ouvrir les métiers, faire en sorte qu'ils soient offerts à tous sans tenir compte d'aucuns stéréotypes. Nous y serons très attentifs.
Par ailleurs, monsieur le ministre, je relève que votre étude d'impact ne comporte pas d'éléments sexués, en termes de qualification et d'emploi. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Je sais que ce sera corrigé à l'avenir, mais il convient que cela entre dans les moeurs.