Monsieur le président, monsieur le ministre de l'éducation nationale, mes chers collègues, je souhaite rappeler l'état d'esprit qui a présidé à la rédaction des amendements du Gouvernement et de mes collègues parlementaires visant à étendre le dispositif des emplois d'avenir professeur à d'autres territoires et établissements que ceux ciblés par le projet de loi.
Comme vous le savez, l'article 2 dans sa rédaction actuelle vise en priorité les jeunes issus des ZUS ou ayant effectué leurs études dans des établissements implantés dans ces zones relevant de l'enseignement prioritaire. L'ouverture du dispositif à l'enseignement privé ou aux zones de revitalisation rurale a été débattue en commission des affaires culturelles puis en commission des affaires sociales, dès le 4 septembre. Le rapporteur au fond et moi-même avons immédiatement sensibilisé le ministre et son cabinet à cette problématique. La réflexion a mûri aussi bien au sein du Gouvernement que dans les différents groupes politiques. Des amendements ont été déposés en ce sens et nous les examinerons dans quelques instants. Je ne doute pas que certains d'entre eux seront adoptés et permettront d'améliorer la couverture géographique des emplois d'avenir professeur. Aucun public d'étudiants boursiers méritants ne sera oublié par le Parlement.
En tant que députée nouvellement élue, je me félicite de cet état d'esprit très constructif, car nous sommes tous comptables du rôle de promotion sociale et des concours enseignants. C'est un véritable message adressé à la jeunesse, à toute la jeunesse, celle qui se destine au métier de l'enseignement, mais aussi à leurs futurs élèves. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.)