Là encore, il y a une question de vocabulaire. C'est une facilité de parler de mariage forcé. Employer ce terme pour une enfant qui a été mariée au pays, alors qu'elle est née en France et donc française, c'est en quelque sorte légitimer la contrainte à laquelle elle a été soumise. Non, ses parents ne l'ont pas mariée : ils ont organisé les conditions de son viol. Ce n'est pas un mariage, mais une « union » contrainte et forcée, menant au viol. Employer le terme de mariage forcé revient à atténuer cet acte.