Oui, car les parents ont peur d'être vraiment sanctionnés – même si pour ma part, j'estime que les cours d'assises sont parfois d'un laxisme coupable. Pour marquer les esprits, les premières sanctions doivent être exemplaires. Or il y a eu des demi-mesures, et même du sursis dans certains cas. La Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles (CAMS) qui est une association, a une antenne au Havre. Il y a quelques années, elle avait constaté que les femmes africaines, par ailleurs très dynamiques et très investies dans les associations, ne renoncent à l'excision que par crainte de la prison.
Le code pénal réprime déjà les violences contre une personne en raison de son refus de contracter un mariage ou de conclure une union. Il n'est pas besoin d'en dire davantage.