J'aurais souhaité vous entendre préciser vos intentions en matière de diplomatie économique, mais nous aurons l'occasion d'y revenir. Alors que la Syrie vit dans l'épouvante, il est bon que la communauté internationale et spécifiquement la France soutiennent la politique d'assistance aux zones libérées - qui iront se multipliant - initiée par la Turquie dès le deuxième trimestre et qui avait peut-être été insuffisamment appuyée à l'époque. En revanche, nous avons été surpris par une certaine absence de la diplomatie française, cet été, en un moment tragique. Vous êtes depuis lors revenu dans l'action en vous rendant dans la région, mais l'on ne peut que regretter le manque d'efforts diplomatiques manifestes en direction de la Russie et de la Chine. Il y a, certes, blocage, mais la pression de la France et de l'Union européenne, sur la Russie singulièrement, aurait pu être plus forte.