Ne perdons pas notre temps à débattre du traité européen : la zone euro est morte et sa situation est pire que celle de la Syrie, car on fait fausse route : c'est à une crise de compétitivité que nous devons faire face, et non à une crise de liquidités - et comme le texte se limite à traiter des questions de liquidités, il ne résoudra rien.
Concernant la Syrie, on ne peut que s'inquiéter de l'après-Bachar el-Assad. Le dirigeant syrien a déclaré son intention de se battre jusqu'au bout, et son armée est puissante ; la guerre civile peut donc durer des années, sans que l'on puisse intervenir dans cette vaste poudrière qu'est le Proche Orient. Qui, par ailleurs, sont les rebelles en Syrie ? On les présente comme des jeunes qui se révoltent, mais pour tenir tête à une armée que l'on sait très forte, ils doivent certainement être aidés en sous-main, et beaucoup. S'ils finissent par l'emporter, ne se trouvera-t-on pas face à des factions pires que celle que l'on aura délogée ? Enfin, pouvez-vous nous dire quelques mots de l'évolution des relations entre Israël et l'Iran ?