Telle a été l'absence de visibilité de la France sur le plan international cet été – et ce n'est qu'une des facettes du sentiment d'immobilisme donné par le Gouvernement – que vous entendre décrire une diplomatie française surmultipliée donnait une impression d'irréalité. Alors que les crises – Israël-Iran, Asie du Sud-Est, Syrie – s'accumulaient, la présidence française du Conseil de sécurité des Nations Unies est passée inaperçue, et il a fallu attendre la troisième semaine d'août pour que vous vous rendiez dans les pays voisins de la Syrie, où bien d'autres ministres et chefs d'Etat s'étaient déjà déplacés.