En matière économique, il faut avoir le courage de dire aux Français que nous sommes en train de décrocher. Je le dis sans agressivité et sans plaisir : loin de la présentation élégante et policée que vous faites de l'activité diplomatique de la France, votre action se limite en Syrie à un discours humanitaire, et il est flagrant que ce n'est pas la France qui pilote le navire européen dans un moment de tempête. Nous sommes réduits à l'état de spectateurs, ce qui ne vous empêche pas d'afficher une autosatisfaction marquée.