Quittons l'Argoat et l'Armor pour revenir sur les terres de Champagne. Sucreries, transport de betteraves, recyclage : je ferai deux remarques, monsieur le ministre. Tout d'abord, la voie ferroviaire n'a pas été choisie par les entreprises de sucrerie, non pas par principe, mais parce que l'opérateur national s'est révélé incapable de proposer des délais compatibles avec une activité économique moderne. Quand vous demandez un mois de délai pour lancer un convoi, c'est incompatible avec une activité économique. Il s'est tout autant révélé incapable, contrairement aux transporteurs routiers, d'indiquer où se trouve le convoi.