Pour le moment, il n'y a pas d'immigration massive en Grèce en provenance de Turquie. Mes collègues grec, chypriote et italien ont toutefois souligné qu'ils seraient confrontés à un véritable problème si la situation devait continuer à se détériorer.
S'agissant des rapports entre Mme Merkel et la BCE, les interprétations sont libres.
Il ne serait pas sérieux de traiter la question des tensions entre Israël et l'Iran dans le temps qui nous reste. Je suis à votre disposition pour en discuter ultérieurement.
En ce qui concerne le Sahel, je vous confirme la tenue d'une réunion spécifique le 26 septembre à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, à laquelle nous participerons. Comme vous le savez, le Président Traoré a adressé il y quelques jours une lettre au Président Ouattara, qui préside actuellement la CEDEAO, demandant que le Mali bénéficie du soutien militaire de l'Organisation. Le Président de la République a également saisi ce dernier. Nous suivons la question de très près. Les développements au Mali sont extrêmement inquiétants et peuvent, si l'on n'y met bon ordre – ce qui est l'affaire des Africains avant tout –, menacer non seulement ce pays, mais également les pays voisins de l'Afrique de l'Ouest, voire l'ensemble de l'Afrique.
Vous avez, M. Dufau, posé une question sur les otages. Les familles, dans l'épreuve depuis deux ans, ont souhaité – ce qui n'était pas le cas auparavant – donner une certaine publicité à la situation tragique de leurs proches, pour qu'on ne les oublie pas. On peut tout à fait les comprendre. Le Président de la République et moi-même les recevrons dans quelques jours. Nous sommes en permanence mobilisés sur cette question très difficile, dans la discrétion, tout en manifestant notre solidarité active aux familles.
Je suis à la disposition de la commission quand elle le souhaitera.