On a donc considéré qu'il s'agissait d'un secteur important. Mais il ne suffit pas de nommer un ministre délégué. Encore faut-il qu'il y ait des conséquences positives et objectives ! En l'occurrence, vous allez pénaliser l'agro-alimentaire et l'emploi. Ce sont des secteurs à marges extrêmement étroites, où la concurrence, notamment la concurrence germanique, est devenue extrêmement agressive. Il faut que nous sachions prendre, au plan national, les dispositions nous permettant de protéger l'emploi. Si nous ne le faisons pas, ce sera une catastrophe pour la France et, j'ose le dire, un drame pour les régions que nous connaissons bien, avec mon collègue Benoit, et particulièrement pour la Bretagne.