Pour des raisons de conservation, on ne permettrait à tout lecteur de manipuler et de scanner la bible de Gutenberg ; en revanche, il pourrait demander à acquérir une reproduction numérique – qui lui serait facturée, car il y a un coût de production. Le fait qu'une oeuvre soit dans le domaine public ne signifie pas qu'elle soit gratuite ; sinon, les librairies s'effondreraient. La consultation sur place, elle, est gratuite, sous réserve d'avoir acquitté le droit d'entrée à la BnF ou d'avoir la carte de lecteur. Et tout lecteur de la BnF aura accès non seulement aux documents qu'il cherche mais à l'ensemble de la base des données numérisées.
Je verrai avec le président Patrick Bloche comment organiser la communication du contrat. La question juridique qui se pose à nous est celle de la communicabilité des contrats ; nous aurons l'avis de la CADA sur ce point dans de très brefs délais.
Le 19/04/2013 à 10:51, Hugues56 a dit :
"Sinon les librairies s'effondreraient"(!!!) : en tant que libraire, je tiens à vous signaler que, bien heureusement, une part infime de notre chiffre d'affaires est réalisée sur des oeuvres libres de droits. Et même ainsi, une part non négligeable de nos lecteurs sont désireux de se procurer des éditions de qualité d'oeuvres du domaine public (et donc prêts à payer pour). Le point étant ici "de qualité".
N'impliquez pas les librairies dans vos propos, par pitié. ReLIRE ne leur est de toute façon pas favorable, comme vous ne pouvez l'ignorer.
Le 16/04/2013 à 20:26, Lilian Ronchaud a dit :
Le fait qu'une œuvre soit dans le domaine public signifie tout simplement qu'elle est dans le domaine public. Elle peut être gratuite ou payante puisqu'elle est dans le domaine public
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