Ayant souvent l'occasion d'échanger avec vous, madame la ministre, sur les projets que vous venez de présenter, je me contenterai d'évoquer notre réseau à l'étranger dans trois secteurs que sont les instituts français, les consulats et les écoles.
Une chose m'inquiète beaucoup : la précarisation de celles et ceux qui diffusent avec talent le prestige de notre pays à travers la qualité du service public, la disponibilité, la qualité de l'accueil, la diffusion de notre langue et la délivrance de renseignements à l'usage de nos compatriotes et des nationaux de tous les pays où la France rayonne.
Nous avons de plus en plus recours à des personnes de droit local, qui ne sont donc pas titulaires de la fonction publique. Ces différences de statut génèrent des frustrations, voire des concurrences malsaines, et suscitent de légitimes revendications.
Ce phénomène est inquiétant car il a des effets sur la qualité du service rendu. Une réflexion est-elle en cours pour résorber cette précarité qui va au-delà d'une simple revendication syndicale ?