Je reviens sur les établissements de Singapour et de Hong Kong. Ils n'attendent pas tout de l'État, loin s'en faut, car les familles et les entreprises ont pris le relais, mais l'établissement de Singapour enregistre chaque année une augmentation de 10 % de ses élèves. Cela nécessite une réponse urgente car le projet de tranche 1, qui permet seulement de répondre à la scolarisation des élèves français, représente 75 millions de dollars singapouriens – dont seulement 10 %, soit 7,5 millions de dollars singapouriens – moins de 5 millions d'euros – sont demandés à l'AEFE. Quelle suite sera donnée à ce dossier ?
L'établissement de Hong Kong se trouve dans une situation équivalente puisque le montant du projet d'agrandissement s'élève à 45 millions de dollars de Hong Kong. L'association qui finance l'établissement demande 6 millions à l'AEFE. Les parents d'élèves ont réussi à trouver des financements extérieurs, mais la part demandée à l'État, de 10 à 13 %, est décisive pour boucler ce dossier urgent.