Il n'y a que celui qui ne fait rien qui contente tout le monde, dit un proverbe poitevin. Certes, la mise en oeuvre de cette réforme structurelle exigera des ajustements, car toute réforme est perfectible. Mais si elle n'est pas engagée dès le début de la législature, il est à craindre qu'elle n'apparaisse rapidement trop compliquée pour l'être, si vertueuse qu'on la juge. La discussion des amendements devrait en outre permettre de répondre à un certain nombre de préoccupations – je pense à la voiture électrique, qu'il sera tout à fait possible d'intégrer dans le volume de base – et de lever bien des objections. Je présenterai notamment des propositions sur l'eau pour répondre à certaines de celles qui ont été formulées. Bref, la complexité des situations particulières ne doit en aucun cas nous conduire à renoncer à cette réforme.