Intervention de Chantal Berthelot

Séance en hémicycle du 17 avril 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Finances publiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

Ceux qui se croient aujourd'hui autorisés à donner des leçons de bonne gestion ne pourront faire oublier à personne que sous le dernier gouvernement de l'UMP, en cinq ans, la dette publique a explosé de 600 milliards d'euros. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) C'est cela qui est historique, monsieur Carrez, et sans précédent dans l'histoire de la France.

Alors oui, pour préserver l'indépendance financière de la France et pour redonner de la force à l'action publique, la gauche a fait le choix courageux du sérieux budgétaire. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ce choix permet de définir un chemin vertueux et ambitieux. Pour nous, c'est clair, il ne peut y avoir ni austérité, ni laisser-aller. Il faut garantir le redressement des finances publiques tout en préparant le retour de la croissance.

Monsieur le ministre, en dépit d'un budget bricolé par vos prédécesseurs et grâce aux efforts engagés dès l'été, le déficit public pour 2012 a été de 4,8 % contre 6,7 % en moyenne au cours des trois années précédentes.

La prévision de croissance, alignée sur celle de la Commission européenne, conjuguée aux actions du Gouvernement pour renforcer la compétitivité et lutter contre le chômage, devrait permettre d'envisager de passer sous la barre des 3 % de déficit dès 2014. Nous en sommes certains, et nous sommes confiants à cet égard.

Monsieur le ministre, pouvez-vous nous présenter les grandes orientations de votre programme de stabilité, approuvé ce matin en conseil des ministres, et qui dessine un réalisme ambitieux pour la France ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – « Allô ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

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