Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mes chers nouveaux et anciens collègues, je vais répondre, notamment, à l'interpellation de M. Dussopt puisqu'il a eu la gentillesse de se tourner vers moi, pendant son intervention, pour me poser quelques questions.
En ce début de deuxième lecture, nous en sommes à confronter pour une part des arguments que nous avons déjà échangés lors de la première lecture. Je continue à ne pas croire – ce sera la première partie de ma réponse à notre collègue Dussopt –, et je me place ici sur le plan du droit, qu'on peut imaginer une société de l'égalité des droits pour tous sans faire référence, comme nous y invite l'article 1er de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, à la notion d'utilité commune. Je continue de ne pas croire qu'on peut systématiquement faire de la volonté de transformer des désirs en droits un principe d'action.