Enfin parce qu'il vise à créer un droit fictif, celui du droit à l'enfant, au détriment de l'intérêt de l'enfant.
C'est ce même droit fictif qui aboutira fatalement à l'adoption de la PMA et de la GPA. Quoi qu'en dise le chef de l'État, cette suite est évidente, et elle ne trompe personne.
Par ailleurs, durant le précédent débat, la majorité socialiste avait indiqué qu'elle ne souhaitait pas accélérer la procédure parlementaire afin que chacun puisse s'exprimer librement.
Or, à peine trois mois plus tard, vous décidez de mettre en place un temps législatif programmé, c'est-à-dire un « temps guillotine ». Les têtes ne sont pas coupées, mais les langues oui.