Je sais, les citer ainsi m'expose à la raillerie. J'entends déjà les moqueries. Je les assume, parce que je ne veux jamais oublier que, derrière les décisions que nous prenons ici, entre les lignes des textes de loi que nous débattons, amendons, adoptons, c'est la vie d'hommes et de femmes qui est en jeu.
Celles et ceux que je citais à l'instant, vous ne connaissez pas leurs visages, pas plus que moi parfois : je les ai rencontrés dans ma circonscription, mais je les connais aussi par les lettres qu'ils m'ont adressées, par les contacts qu'ils ont établis avec mes collaborateurs, par les messages échangés sur les réseaux sociaux.