Nous avons bien compris que le rapporteur souhaite faire la révolution et qu'il utilise pour cela des concepts nouveaux. Mais plutôt que d'avoir à se demander s'il n'y a pas anguille sous roche, je préférerais, pour ma part, que l'on adopte mon amendement CE 4 afin de dire les choses clairement : plutôt que de « volumes de base » ou de « volumes de référence », on parlerait alors de « quotas », comme le suggérait d'ailleurs tout à l'heure M. Baupin. Au moins le signal serait clair : l'on va non seulement vers une tarification différenciée de l'énergie, mais aussi vers une restriction, en tout cas une moindre facilité d'accès. Lorsque fin 2016, comme l'a annoncé le Président de la République, sera effacé 1,8 gigawatt en Alsace en l'absence de tout projet alternatif de fabrication d'électricité, il est évident qu'il n'y aura plus assez d'énergie pour tous et qu'il faudra trouver une clé de répartition pour ce qui restera.