Le président Jacob vous a demandé si vous lui accorderez-vous à nouveau la durée maximale au cours de la session. Vous lui avez répondu que vous jugiez cela possible, indiquant par là implicitement que vous lui avez refusé le temps maximal à l'occasion de ce débat. Puis le président Urvoas a, lui, affirmé qu'on pouvait l'accorder une deuxième fois. Propos contradictoires du président de l'Assemblée et du président de la commission des lois ! Je sais, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, que cela vous met dans l'embarras, mais c'est ainsi !
En tout état de cause, on refuse au Parlement, ainsi qu'à l'opposition désormais majoritaire dans le pays sur ce sujet, la possibilité de s'exprimer. Peut-être étions-nous initialement minoritaires sur le sujet du mariage. Beaucoup de nos compatriotes laissaient faire, au motif qu'il s'agit d'une liberté concernant peu de gens.
Ils ont compris que la question ne se limitait pas à la liberté de quelques-uns, mais impliquait la remise en cause de toute une logique familiale, avec des risques majeurs pour les enfants. C'est ce que nous continuerons à dire durant ce débat – qui, au-delà de cet hémicycle, trouve des échos dans la société –, et je suis convaincu que nos compatriotes le comprennent parfaitement. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)